Reconstruction mammaire par implant à Toulouse

Le docteur Lionel Foucras, chirurgien esthétique à Toulouse (Haute-Garonne) vous informe sur la reconstruction mammaire par implant.

L'intervention chirurgicale a pour but de reconstituer le volume et les contours du sein par la mise en place d'une prothèse interne au dessous du muscle pectoral.

Principes de la reconstruction mammaire par prothèse

L'intervention consistant en l'ablation de la glande mammaire, de l'aréole et d'un fuseau cutané est appelée mastectomie (mammectomie).

La reconstruction par implant reste la plus abordable des reconstructions du sein, à condition que la peau et le muscle pectoral situé en dessous présentent les bonnes caractéristiques. Dans le cas où l'enveloppe cutanée manquerait de surface, un étirement des tissus peut être pratiqué par la pose première d’une prothèse temporaire. Cet acte permet d'ajuster la quantité de peau nécessaire pour recouvrir l'implant, en exerçant une traction de courte durée.

L'objectif de l'opération est le suivant : poser une prothèse sous le muscle pectoral, afin de recréer forme et volume au sein.

Cette intervention n'est qu'une phase de la reconstruction du sein. En fonction des souhaits de la patiente, celle-ci peut être complétée d'une reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire, voire d'une opération du second sein visant à corriger une éventuelle asymétrie.

Les motivations de reconstruction mammaire sont personnelles. Certaines femmes font le choix de ne pas y avoir recours, en utilisant une prothèse externe posée dans le soutien-gorge.

D'autres procédés plus complexes existent, notamment par transfert de lambeaux prélevés sur le corps de la patiente (grand droit abdominal, grand dorsal). La reconstruction mammaire par implant reste toutefois la plus aisée. Chacune de ces techniques comporte des avantages et des inconvénients qui leur sont propres.

Cette intervention est réalisée soit dans le même temps opératoire que la mastectomie (reconstruction immédiate), soit lors d'une opération secondaire, après qu'un certain temps se soit écoulé après la mammectomie et les autres traitements.

Pour une reconstruction prothétique, le chirurgien repasse par la cicatrice laissée par la mastectomie.

Il s'agit de poser un implant sous la peau et le muscle pectoral. Selon les conditions locales, on peut avoir recours à une prothèse provisoire (prothèse d’expansion), le temps d'étirer les tissus de peau et des muscles qui serviront à couvrir l'implant définitif. Puis la prothèse temporaire, après gonflage, est remplacée par la prothèse définitive.

Le chirurgien peut procéder au remodelage de l'autre sein (si nécessaire) au cours de la reconstruction. Une fois le volume du sein stabilisé, la reconstruction de l'aréole et du mamelon peut être envisagée.

Il va de soi que les examens de suivi du cancer ne doivent pas être négligés pour autant. Ceux-ci ne sont pas gênés par la reconstruction mammaire.

L'assurance-maladie prend en charge l’intervention de reconstruction mammaire.